Cotonou Galop Live : “Il faut qu’on puisse la moderniser”, Faïçahl Lafia

Les rideaux sont tombés sur une compétition de cheval. Cavaliers et organisateurs se réjouissent de l’effectivité de cette croisade d’exhibition de cette discipline qui peine à trouver son essor sur la terre de Bio-Guera malgré quelques difficultés. Dans la foulée, un expert de la cavalerie peu connu du grand public, revient sur l’acte 1 de Cotonou Galop Live du Samedi 02 mars 2024 organisée par Ahmed Diomandé au stade René Pleven d’akpakpa à Cotonou. C’est au détour d’un entretien exclusif qu’il nous a accordé.

La genèse de cette discipline est évoquée : <<Après tout, c’est l’Afrique qui gagne. L’équitation est aujourd’hui un sport que nous négligeons un peu dans la sous-région. Avec les efforts que le club de Cotonou “Les Cavaliers du Bénin” a eu à faire, je pense qu’il faut déjà que nos dirigeants (gouvernement) puissent se pencher sur cette activité>>. L’équitation est d’abord un risque : << Si vous voyez aujourd’hui, les risques que nous avons pris, cela reste notre quotidien. C’est parce que nous voulons la chose et par passion>>. L’ingénieur agronome et féru de l’espèce équine tire une sonnette d’alarme sur les enjeux de cette activité sportive après la première édition de Cotonou Galop Live organisée par Ahmed Diomandé : << Il faut qu’on puisse la moderniser. Je tiens à remercier tous les participants, le comité d’organisation et encourager plus l’équitation dans le Monde et au Bénin en particulier.>> a-t-il soutenu. Faïçahl Lafia, président de l’association Neem Deeman, fait un clin d’œil à l’invité d’honneur : <<Je remercie le Président de la fédération équestre du Togo “Hyman Teouri”, qui a fourni tous ces efforts en honorant de sa présence à l’édition primitive de Cotonou Galop Live de ce samedi 02 mars 2024>>. Bientôt, il y aura une autre course dans le septentrion et précisément à Parakou, rappelle le spécialiste des sports équestres au Bénin. Selon lui, il y aura du boom et de l’effervescence. Ne nous en voulez pas, la cavalerie est un risque de tous les jours ! Nous prenons ces risques dans l’optique de voir changer les choses, a-t-il conclu.