YouZou Ligue Pro A : Une entame de saison à l’épreuve d’un climat socio-sportif défectueux
Faisant un pas de géant avec l’acquisition de la marque YouZou par le comité exécutif de la FBBB, le monde professionnel du basket-ball béninois pouvait désormais soupirer de joie. Les différents acteurs à divers niveaux étaient enthousiasmés quant à la physionomie que va présenter dorénavant le basket-ball béninois.
La ligue professionnelle change de cap et devient la YouZou ligue Pro tout en prenant le soin de séparer les niveaux de compétition quant à l’ossature des équipes engagées dans le professionnel. Ainsi la YouZou ligue Pro A et B voient le jour. Mais au démarrage de la Pro A, c’est tout un chapitre de succession d’événements tristes qui se sont déroulés. Pour des raisons sur le choix des terrains de jeu pour le déroulement des compétitions, la majorité des équipes de la Pro A ont décidé de boycotter la première journée du championnat sous forme de protestation en plongeant le basket-ball béninois déjà souffrant du manque d’attention dans les abîmes.
Précipice de mortification, c’est ce chemin qu’a emprunté la discipline dans la mesure où le climat social et sportif est devenu morbide. Des actes ont été posés et les sanctions ont été immédiates. Dans un premier temps les équipes ayant fait l’option du boycott ont reçu tous du comité de gestion de la ligue la même sentence en application de l’article 36 du règlement de compétition de la saison (5 millions d’amendes et 2 ans d’exclusion dont 1 ferme). Faisant appel auprès de la FBBB, cette dernière apres investigations apmrofondies, a revue à la baisse pour certaines équipes, les décisions rendues à savoir des amendes de 5 millions et une suspension avec sursis (2ans) aux équipes fautives sauf la Renaissance qui en prend pour deux ans ferme. Les joueurs(ses) engagés(ées) dans la lutte de protestation se sont également retrouvés(ées) suspendus pour deux ans dont 6 mois ferme y compris leurs entraîneurs qui en prennent lourd quant à eux avec une suspension de deux ans ferme. Sans emploi désormais, que deviendront ces joueurs(ses) ainsi que les entraîneurs et leur famille? L’impact social de cette situation est que le développement humain prendra un grand coup et peut se refléter sur des projets de vie divers…
ASPAC, Energie et la Renaissance, dans un élan de revendications de meilleures conditions pour l’assainissement du milieu professionnel du basket-ball ont tenu un acte qui plonge l’éthique du basket-ball béninois dans le tourment. Des sanctions de toutes les parties concernées viennent désormais mettre en garde toute action de nature à ébranler le bon fonctionnement du basket-ball béninois qui peine à sortir de sa pénombre et rivaliser avec les grands d’Afrique.
Salutaire ou non, chacun y va de son pronostic mais le plus important à ce jour est un dénouement rapide de la situation après que les responsabilités soient situées pour que le commun des basketteurs renoue avec son sport de passion.